mercredi 6 octobre 2010

Harry Potter and the prisoner of Azkaban

Résumé : Hum faut-il VRAIMENT que je résume ce livre ?? Bon, s'il le faut...
Harry rentre dans sa troisième année à Hogwarts (oui, j'ai lu le livre en anglais et depuis plusieurs années déjà je trouve bizarre de dire certains mots en français... mais vous comprendrez surement avec le contexte, donc je ne pense pas que ce soit un souci) et comme si les cours , les entrainements de quidditch et les querelles avec Malfoy ne suffisaient pas, il doit en plus subir un tueur en série qui rode dans le coin et des tas de gardiens de prison à sa recherche qui ont des effets secondaires assez handicapants (malaises et hurlements de sa mère en option). Il n'a donc une fois de plus pas le temps de s'ennuyer.

Mon avis : D'abord, je tiens à dire que cet avis sera bourré de spoilers, donc si vous n'avez pas lu le livre, je vous déconseille de lire plus loin (sauf si vous n'avez aucune intention de lire le livre, mais dans ce cas, je doute que vous liriez cette critique de toute manière).
Ensuite, il m'apparait important de préciser que je suis une fan puriste de Harry Potter depuis maintenant dix ans, que j'ai grandi avec cette série, que quand j'ai refermé le dernier tome, j'ai failli pleurer d'émotion et donc que tout commentaire négatif, ne serait-ce que sur la couleur douteuse des chaussettes de l'oncle Vernon sera censuré pas très bien vu (non mais de toute façon, il n'y en aura pas, qui pourrait ne pas aimer ce livre ?)
Qui plus est, ce tome est (de loin) mon préféré de la série. Je l'ai lu tellement de fois que je le connais presque par coeur et que c'est le seul que j'ai en deux exemplaires, vu que j'ai acheté la version anglaise quand j'ai eu l'âge de lire dans cette langue et l'occasion de rentrer dans une librairie britannique (je pourrais aussi vous donner la date exacte et vous dire le temps qu'il faisait ce jour-là... mais je doute que ça vous intéresse). Ce tome a sans doute été celui qui a déclenché ma fanmania pour HP. Après l'avoir lu, j'ai attendu impatiemment que le quatrième sorte et quand ça a été le cas, j'ai relu les quatres tomes en boucle jusqu'à plus soif. Je passais mes journées dans mon lit, en ne m'arrêtant de lire que pour manger et dormir. Mes parents ont du être effrayés à l'époque..
Tout ce blabla pour dire que ma critique ne dira pas tellement si j'ai aimé ou pas (je pense que vous avez compris la réponse à cette question), mais pourquoi ce tome est mon préféré, et en quoi j'ai l'impression que c'est le tome décisif dans l'heptalogie (eh oui, en plus Harry Potter rend intelligent en nous faisant apprendre de nouveaux mots).
Par où commencer ? Déjà, par l'ambiance qui existe dans ce livre. Difficile de la décrire, il faut lire le livre pour la ressentir. Harry, Ron et Hermione ne sont plus des enfants, et pourtant ce tome est aussi le cadre de leur dernière année d'innocence. Ils prennent confiance en eux, se baladent dans les passages secrets du château. Certes, ils n'ont jamais beaucoup respecté les règles, mais il me semble qu'avant, Rowling insistait beaucoup plus sur le danger qu'il y avait à enfreindre ces règles.
Les trois héros s'émancipent également les uns des autres. Dans les deux premiers tomes, ils faisaient tout ensemble, et semblaient la plupart du temps être du même avis. Ici, ils ne sont pas d'accord, se disputent même pour cela, et Hermione, surtout, vit sa propre vie, et va jusqu'à critiquer ouvertement un professeur. On voit qu'ils grandissent, et acquièrent leurs propres personnalités, et c'est très agréable.
Ce tome est également fondamental, car c'est dans celui-là qu'arrivent de nombreux éléments qui contribueront à l'intrigue et à la construction de l'univers d'Harry Potter. En relisant ce tome, je me suis rappelée qu'il a eu une époque où Harry ne possédait pas la carte du maraudeur. De même, j'avais presque oublié qu'il n'avait pas toujours connu Lupin et Sirius, ainsi que le passé de ses parents. Ce tome est un pivot, indispensable, avant que l'action ne commence réellement à partir de la Coupe de feu... (mais je n'en dis pas plus pour ceux qui n'ont pas encore lu les autres).
Le plus grand changement que cette année apporte à Harry est une des raisons qui, je pense, font que j'ai une affection particulière pour le Prisonnier. On découvre Harry seul, vivant dans une famille avec qui il ne partage rien, et sans amis. Lorsqu'il part à Hogwarts, il se fait des amis, mais reste tout de même très solitaire. Ni Ron ni Hermione, ne peuvent partager son besoin de connaitre ses parents et ce qu'il peut ressentir. En rencontrant les amis de son père, il peut enfin entendre des choses sur lui un peu plus précises que "vous avez les mêmes cheveux" ou "il était très très très courageux". Les détails sur la jeunesse des quatre amis sont peut-être ma partie préférée du livre. En tout cas, Harry découvre beaucoup de choses sur ses parents, et en rencontrant son parrain, c'est un peu comme s'il avait désormais un lien avec sa famille.Cela explique sans doute pourquoi je trouve ce tome aussi rassurant, un peu comme quand on regarde des photos de sa jeunesse en se souvenant de l'époque où l'on avait beaucoup moins de problèmes (car Harry n'est pas au bout de ses problèmes...).
Snape prend également de l'importance, et l'on comprend mieux ses réactions, qui le rendent beaucoup plus humain. Au fil des tomes, il est passé petit à petit d'un personnage qui me laissait plutôt indifférente à l'un de mes préférés. L'humour est également très présent, un humour pince-sans-rire typiquement britannique, dont je me suis régalée.
D'un point de vue moins affectif, on en apprend beaucoup sur les créatures magiques dans ce livre, grâce au premier bon professeur des forces du mal d'Hogwarts. Ne pas uniquement raconter les péripéties dans la vie d'Harry, mais prendre le temps de présenter l'univers qu'elle a créé, au point de le rendre comme réel est la plus grande force de JK Rowling. Ce troisième tome est rempli d'histoires du quotidien (plus que les autres, en tout cas), qui sont autant d'occasions de découvrir manticores et autres hippogriffes. On découvre également Hogsmeade, un village entièrement composé de sorciers qu'on rêverait de pouvoir visiter.
Enfin, la particularité de ce tome est que la scène finale traditionnelle est découpée en deux parties dont la construction est tout simplement brillante. J'ai toujours aimé les histoires de voyage dans le temps, et je dois dire que le soin qu'a apporté JK Rowling à construire son histoire pour que tout se recoupe fonctionne à merveille. Comme je l'ai déjà dit, je connais l'histoire par coeur, et pourtant, j'ai dévoré les pages, le coeur battant, comme s'il y avait encore du suspense et que je ne pouvais aller me coucher avant de savoir ce qui allait se passer. J'ai d'ailleurs eu du mal à refermer ce livre, et il m'a hantée pendant toute la matinée...
Le problème des meilleurs livres est aussi qu'ils ont une fin.Vous allez me dire, que là, il y a les autres tomes à lire, mais il y a dans celui-ci un petit quelque chose en plus que je n'ai jamais pu retrouver dans les autres. Il ne me reste plus qu'à le relire !
En bref : J'ai aimé (étonnant non ?)
(Félicitations à ceux qui ont tout lu jusqu'au bout).

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